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Le problème du lait de vache

Je crois que s’il y a bien un sujet auquel il est temps d’apporter de la vérité et du sens, c’est bien le lait de vache. Quel est véritablement le problème du lait de vache ? Quel est son impact sur notre santé ? Comment déceler une intolérance au lait de vache ? Je vous raconte tout dans cet article.


L’évolution du lait de vache

problème du lait de vache naturopathie

Nous avons commencé à domestiquer les vaches et à consommer leur lait, il y a environ -9 000 ans avant J.C. En France, nous avons longtemps utilisé les vaches uniquement pour nourrir les veaux. Pendant ce temps, chez les humains, les mères ou les nourrices allaitaient les jeunes enfants. C’est à partir du XIXe siècle que le lait de vache a pris une place prépondérante dans l’alimentation des enfants et des adultes.


Néanmoins, il y a environ -8 000 ans avant J.C., une mutation des vaches Holstein-Frisonne (la race principale dans notre consommation de produits laitiers) a eu lieu et a engendré un changement important de la structure de la caséine. Pour faire simple, le lait original est composé de la bêta-caséine A2, le lait des vaches mutées est composé de bêta-caséine A1. (à savoir que le lait maternel est composé naturellement de bêta-caséine A2).


La bêta-caséine contient de la bêta-casomorphine-7. C'est la raison pour laquelle le lait A1 est considéré comme moins bon pour la santé que le lait A2. En effet, il est libéré lors de la digestion et selon plusieurs chercheurs, le BCM-7 serait à l’origine de plusieurs complications au niveau de la santé. (1,2,3,4)


Le problème de lait de vache : quels risques pour la santé ?

Malgré les nombreuses publicités prônant l’importance du lait dans notre alimentation, celui-ci est finalement un élément plus néfaste que bénéfique pour la santé. Autre que la caséine et le BCM-7, le lactose, l’insuline bovine ou encore l’albumine posent sérieusement problème et seraient à l’origine de nombreuses maladies. Que disent les études scientifiques ?

  1. La caséine : elle favoriserait la prolifération des cellules cancéreuses (5,6), et notamment celles du cancer de la prostate.

  2. Le BCM-7 : il serait directement lié dans l’étiologie des maladies humaines. Il serait aussi à l’origine des troubles neurologiques comme l’autisme ou encore, la schizophrénie. (7,8)

  3. L’insuline bovine : elle est similaire à celle présente chez nous. Elle serait en lien avec des réactions immunitaires (maladies auto-immunes) comme le diabète de type 1. (9)

  4. L’albumine : c'est une protéine présente dans le lait. Elle serait à l’origine des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde. (10)

Tous ces facteurs présents dans le lait créent une inflammation constante du tube digestif et un intestin poreux. Ce qui en résulte de potentielles inflammations chroniques comme la maladie de Crohn, ou même le colon irritable. En effet, l’intestin fini par être tellement perméable qu’il laisse passer les facteurs agressifs (insuline bovine, lactose, albumine, etc.).


Les symptômes d’une intolérance au lait de vache

Quant au lactose, aussi appelé « sucre du lait », possède un enzyme (lactase) qui permet de digérer le lait. Celui-ci diminue de 80-90 % à l’âge adulte pour la majorité des humains. Ce manque d’enzyme engendrerait à long terme une intolérance au lactose si la consommation en produits laitiers persiste.


Les symptômes d’une intolérance apparaissent entre 30 minutes et 2 heures après l’ingestion d’aliments contenant du lactose.

  • Problèmes intestinaux : ballonnement, crampes abdominales, diarrhée, nausées, vomissements ;

  • Problèmes généraux : maux de tête, grosse fatigue, douleurs musculaires, articulaires, etc. ;

  • Problèmes de peau : eczéma, dermatite.

On le trouve où notre calcium du coup ?

amandes naturopathie alimentation saine

Bien que le lait soit toujours nommé comme première source de calcium, il est depuis ces dernières années au cœur des interrogations. De plus en plus de nutritionnistes et naturopathes préconisent, en effet, d’éviter au maximum sa consommation.


Voici les meilleures sources de calcium :

Le tofu

Il s’obtient au caillant du lait de soja, coagulé par soit l’action de chlorure de magnésium soit de calcium. Dans le second cas, le tofu obtient alors un fort taux de calcium bio disponible (bien assimilé par l’organisme).

Les légumes crucifères

Brocoli, chou kale, chou-fleur, chou chinois, chou frisé… Toute la famille des choux contient une quantité importante de calcium bio disponible.

Les légumes secs

Ils possèdent un bon taux de calcium, et sont une bonne option lorsque l’on souhaite réduire sa consommation de lait. Point bonus ? Ce sont aussi une bonne source de protéine !

Les algues

Encore trop peu présentes dans nos assiettes, elles sont d’importantes sources d’oligo-éléments, et notamment en calcium.

Les protéines animales

Principalement les poissons et fruits de mer comme les sardines, langoustines cuites, crevettes cuites, noix de Saint Jacques, huîtres, moules, morue, hareng, etc.

Les graines et les noix

Que ce soit les amandes, graines de lin, noisettes, pistaches, noix de Grenoble, du Brésil, de macadamia, graine de tournesol, cacahuète... La liste est longue tellement elles sont toutes intéressantes !

Les aromates

On n'y pense pas forcément, mais certains aromates possèdent une source de calcium intéressante. Toujours pratique pour assaisonner ses salades, par exemple. Il y a notamment le thym frais, la menthe fraîche ou encore le persil frais.

En conclusion

Pour favoriser l’assimilation du calcium, couplez toujours vos repas avec des aliments riches en vitamine D comme le chocolat, ou encore les œufs. Profitez-en aussi pour aller faire une pause au soleil, la vitamine D sera directement synthétisée par la peau. On privilégie toujours l’alimentation avant la supplémentation !

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