Environ 75 % des femmes disent souffrir de désordres tant physiques qu’émotionnels, qui apparaissent entre 2 et 7 jours avant le début de leurs règles. Cette phase, plus ou moins facile, à gérer selon le profil de chacune d’entre nous, s’appelle le syndrome prémenstruel.
Aujourd’hui, on s’y intéresse pour mieux comprendre comment il fonctionne et de quelle façon nous pouvons mieux le gérer la prochaine fois. Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ? Comment soulager les douleurs au naturel ? On y répond dans cet article.
Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruels ?
Le syndrome prémenstruel détient une multitude de symptômes, qui varient d’une femme à l’autre. Mais ils peuvent être tellement légers pour certaines qu’elles ne le remarquent pratiquement pas. Alors que pour d’autres, c’est un moment de souffrance voire d’agonie lorsque les maux sont particulièrement forts.
Il existerait plus de 100 symptômes différents, voici donc les plus courants :
Fatigue générale ;
Troubles du sommeil voire insomnies ;
Seins sensibles ;
Poussée d’acné ;
Gonflement du bas-ventre ;
Maux de dos ;
Maux de tête ;
Sautes d’humeur ;
Douleurs chroniques, etc.
Le foie et l’estomac à l’origine de nos symptômes prémenstruels ?
Lors de la deuxième partie du cycle, la progestérone est fabriquée par les cellules de la coquille vide qui contenait l’ovule. Elle est notamment la précurseuse des stéroïdes surrénaliens, de la testostérone et des œstrogènes. Ces dernières sont primordiales dans l’équilibre de la balance progestérone/oestrogènes pour garantir la santé hormonale et psychologique des femmes.
Les hormones étant généralement évacuées par les voies métaboliques du foie, s’il y a un déséquilibre, le foie est directement lié et est synonyme de congestion. Il est donc dans l’incapacité d’éliminer la totalité des hormones et produit une accumulation.
L’équilibre de la flore intestinale est aussi très important dans la détoxication des oestrogènes. Si la flore est déséquilibrée, elle crée un surplus d’hormones. Donc si le foie ni l’intestin ne sont pas parfaitement décongestionnés, l’élimination des oestrogènes se fait mal et provoque ainsi une aggravation des symptômes prémenstruels.
Par exemple, nous savons qu’un taux trop élevé en oestrogènes provoque bien souvent des gonflements, car ils facilitent l’épanchement des liquides dans les tissus. Voilà pourquoi, nous avons généralement la sensation de seins, de hanches ou de jambes gonflées.
Prendre en main son alimentation pour réduire les symptômes prémenstruels
Pour favoriser un bon fonctionnement des organes éliminatoires (comme le foie et l’intestin), l’alimentation est un élément non négligeable. Encore plus, lors de la période qui précède les règles, car elle joue un rôle majeur dans le métabolisme des hormones et donc, dans la gestion de symptômes prémenstruels.
On privilégie alors une alimentation anti-inflammatoire qui contribuera au drainage du foie et à la décongestion de l’intestin :
Augmentez votre consommation en fruits, légumes, légumineuses, noix. | Diminuez votre consommation de sucre raffiné. |
Favorisez les aliments riches en soufre comme les choux cuits, les oignons, les poireaux ou encore, l’ail. | Bannissez le fast-food et tout autre plat transformé. |
Privilégiez les aliments riches en omégas-3 | Réduisez votre consommation d’excitants tels que le café, l’alcool, et les sodas. |
Soulager le syndrome prémenstruel naturellement
La sauge, aussi appelée « la plante de la femme » est à consommer en infusion ou en massage, sous forme d'huile essentielle et mélangée à une huile végétale . Elle est antidépressive, antispasmodique et régule les cycles menstruels.
L’achillée millefeuille a une action antispasmodique et anti-inflammatoire qui limite les crampes douloureuses. Elle est aussi très réputée pour son effet décongestionnant au niveau pelvien.
On peut aussi se tourner vers des compléments en vitamines B ou en magnésium. Ils jouent tous les deux un rôle important dans l’équilibre hormonal et donc, dans la gestion des symptômes.
La menthe poivrée est idéale en cas de maux de tête ou de nausées. Elle est aussi reconnue pour son efficacité contre les angoisses et le surmenage. À utiliser sous forme d’huile essentielle directement sous la langue, en suivant les précautions d’emploi.
L’estragon ou le basilic sous forme d’huile essentielle sont formidables pour les maux de ventre comme les crampes utérines. Diluée dans une l’huile végétale, massez-vous par mouvement circulaire et doucement, à répéter 2 à 3 fois par jour.
Le passiflore, sous forme de tisane. Idéal pour apaiser le corps et l’esprit, le stress étant une des raisons principales de l’aggravation des symptômes prémenstruels. Se détendre est donc plus que nécessaire !
Se faire accompagner
Ces indications sont à titre d'information et ne sont que des recommandations pour réduire vos symptômes. Pour un travail plus complet, il convient de se faire accompagner par un Naturopathe.
Il s'agira de faire un bilan vital afin de proposer un accompagnement personnalisé ainsi que des solutions spécifiques à votre syndrome prémenstruel. Une solution naturelle (ou non) peut fonctionner chez une personne, comme ne peut rien faire chez une autre.
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